Dans Cemetry Gates, sur l’album The Queen Is Dead des Smiths, Morrissey fait se demander au narrateur à propos des pierres tombales qu’il ou elle regarde : « Tous ces gens, toutes ses vies, où sont-ils, où sont-elles ? Avec des amours, des haines, des passions comme les miennes, ils sont nés, ils ont vécu, et ils sont morts. » J’ai repensé à cette chanson en prenant ces vieilles pierres tombales, en Corrèze. Qu’ont été ces personnes ? Les a-t-on aimées vraiment, détestées parfois, ou rien de tout cela ? Ont-elles été heureuses, au moins un peu ? Quelqu’un se souvient-il encore d’elles, parfois, dans cette campagne qui s’est dépeuplée au fil du temps ? Ou ne reste-t-il d’elles que ces stèles et ces plaques (ce que leur état laisse entendre) ? Je n’ai aucune réponse, et n’en cherche pas, mais j’avais envie de faire une petite place ici à Jeanne Pouget, Pierre Espinet, Maria Porte et à Léonard Villechenoux.
Une idée peu ordinaire que de partager des clichés de pierres tombales !!! Un bel hommage à ces personnes qui ont certainement été aimées mais qui sont désormais oubliées pour telle ou telle raison. Merci pour elles 🙂
Merci pour ce commentaire.
Cela me fait penser à ces paroles de Morrissey :
Love, peace and harmony
Maybe in the next world
Oui, rêver à ces gens en les imaginant à l’époque de leurs vies, selon leurs dates, ont-ils souffert des guerres, quels étaient leurs jeux d’enfants, qu’auraient-ils pensé en regardant notre télévision… nostalgie et tendresse ! et pour …plus tard, à notre tour d’imaginer un gentil visiteur ! merci…
Claudine (en Yvelines)
Bonjour,
Ces plaques rondes avec les noms gravés me font penser à une montre qui s’est arrêtée.
Un peu du style des montres gousset que les hommes avaient en ce temps là le dimanche, car pour la semaine c’était la cloche de l’église qui donnait l’heure.
Que de changements depuis cette époque.
Je trouve très juste votre approche par les sentiments qu’ils ont vécus.
Que sont mes amis devenus…
Merci pour votre commentaire. 😉